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Quirosimo
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18 rue Saussier Leroy - 75017 Paris
408 307 R.C.S. Paris

représentée par :
Villas du monde Global Sl
RCS/NIE B54624952
Bureau de représentation pour les pays francophone :
18 rue Saussier Leroy - 75017 Paris
(sur rendez-vous et adresse postale)
Siret 788 799 518

Quirosimo, mandataire transparent, agit au nom et pour le compte des propriétaires gérants des villas
proposées sur son site.

Quirosimo
9h30/19h

Tél : 01 44 37 48 58
Email : contact@quirosimo.fr

La Rioja



San Millan de la Cogollan, le berceau de la langue espagnole
Inscrits au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco, les monastères de Suso et du Yuso forment deux entités spirituelles distinctes régnant sur la montagne de la Cogolla, dans la Rioja, depuis le moyen âge.
Les pélerins en route pour Compostelle consentaient unanimement à faire une halte dans ce village) bien qu'il ne soit pas exactement situé sur le Camino Francés -, arrimé aux pentes de la sierra de la Demanda en venant de Najera, la capitale de la Navarre et de la Rioja jusqu'en 1076. Quoiqu'il fût enjôleur, ce n'est pas le cadre collinaire qui justifiait ce détour. Ici, en Vieille Castille, au coeur d'une vallée bordant la rivière Cardenas, les fidèles venaient honorer les reliques d'un berger qui avait fondé un ermitage au VIè siècle, faisant voeu de pauvreté : Saint Emilien. Avec lui, la tradition monacale s'est enracinée dans cette montagne dont le nom signifie pertinemment " capuchon "... Sur la falaise, dans le silence des bois, l'édification du monastère de Suso a débuté avec San Millan, successivement par les influences Wisigothes, mozarabes puis romanes, ce très bel ensemble ecclésiastique est aussi le berceau de Castillan. En contrebas, le monastère de Yuso, fondé au XIè siècle mais profondément modifié au XVIè, XVIIè et XVIIIè siècles, possède une inestimable bibliothèque. Clou de sa collection de codex, la reproduction des Glosas Emilianenses, l'un des premiers documents écrits dans cette langue au XIème siècle.

Haro
Ville industrielle, la capitale de la région possède néanmoins quelques édifices intéressants et vous aurez de nombreuses occasions de goûter aux nectars du cru. Plusieurs producteurs célèbres comme les Bodegas Bilbainas, Cune ainsi qu'une douzaine d'autres, se trouvent à quelques minutes de marche de la ville. L'Office de tourisme vous fournira les horaires des bodegas ouvertes au public et des visites guidées.

Logroño et Laguardia
Un peu plus loin dans la vallée se dresse Logroño, une cité prospère dont vous apprécierez la belle cathédrale, les jardins au bord du fleuve et les succulents tapas. De l'autre côte de l'Ebro se trouve la paisible ville Laguardia, dans la région basque de La Rioja Alavesa. Cette ancienne cité défensive compte un château du 10ème siècle. A quelques kilomètres de là vous pouvez admirer l'étonnante Bodega Ysios, véritable temple dédié au vin, imaginé par l'architecte Santiago Calatrava, et les Bodegas Marqués de Riscal de Franck Gehry, une oeuvre frôlant le merveilleux, avec les volutes de titane coloré qui habillent le bâtiment. Et ce ne sont pas les seuls exemples d'architecture contemporaine de la région...

Burgos
Capitale du royaume unifié de Castille-et-Léon durant cinq siècles et jadis seul comptoir de commerce de la laine Mérinos, Burgos possède un beau patrimoine gothique, telle sa cathédrale, inscrite au patrimoine mondial.

Berceau de la Vieille-Castille, cette étape du Camino francés menant à Compostelle fut fondée au 884 par un compte castillan chargé par Alphonse III, roi de Léon, de freiner les incursions musulmanes. Près du gisement d'Atapuerca, site préhistorique classé au patrimoine mondial, cette cité millénaire conçue dans le cadre du repeuplement des territoires reconquis par les chrétiens s'est établie sur la rive occidentale du fleuve Arlanzon. Du Xème au XVIème siècle, elle fut promue capitale avant de céder son titre à Valladolid en 1492, lors de la chute de Grenade. Détentrice du monopole de l'exportation de la plaine du château de Meseta, Burgos s'est considérablement enrichie au Moyen-âge, assurant un développement pontifiant au pied de la colline fortifiée du château. Pénétrant dans la ville par le Puente de San Pablo, le visiteur trouve la Casa del Cordon où Christophe Colomb fut fièrement reçu par les rois catholiques à l'issue de son second voyage en Amérique. Passé l'arc de Santa Maria orné de statues, il fait face aux flèches aigües et dentelées de la cathédrale, chef d'oeuvre du gothique franco-normand bordé par un trio d'églises dédiées à Estaban, Nicolas et Agueda. Si le monastère royal de Las huelgas (XIIè) campe en périphérie est, la chartreuse de Miraflores (XVè) est sise à l'opposé.

Centre ville : deux ponts historiques enjambent la rivière Arlanzon. Prenez le Puente de San Pablo, un pont orné de sculpture en pierres, dominé à l'une de ses extrémités par la spectaculaire statue équestre d'El Cid. De là, empruntez le Paseo de Espolon, bordé d'arbres, où les habitants de la ville viennent se promener le soir. Vous longerez ainsi la rivière jusqu'au Puente de Santa Maria et sa grande arche blanche Arco de Santa Maria, crénelée et décorée de statues du 16ème siècle, autrefois l'une des portes d'entrée de la vile fortifiée.
L'arco mène aux jolies places qui entourent la cathédrale, un endroit idéal pour faire une pause à la terrasse d'un café. Vous pourrez ainsi détaillé l'impressionnante forêt de flèches, de pinacles, de sculptures en pierre et de statues qui ornent ce chef d'oeuvre. L'intérieur, impressionnant par sa complexité, offre une profusion époustouflante de portes, de voûtes, de chapelles et de sculpture ouvragées : un mélange de gothique français, allemand et d'art mudéjar. Concentrez-vous sur chaque réalisation, comme la dalle funéraire du Cid, située à la croisée du transept, la superbe lanterne étoilée et, surtout, les chapelles, assez grandes pour êtres des églises à part entière. Un des plus belle est la Capilla del Condestables, de forme octogonales. Fondée en 1482, elle se trouve derrière le maître-autel et est essentiellement l'oeuvre de l'architecte hispano-allemand Simon de Cologne. Non loin de là, L'escalera Dorada, un splendide escalier à double révolution, orne le transept nord.

Real Monasterio de la Huelgas, silence et spiritualité.
Le couvent fut fondé par Alphonse VIII et son épouse Éléonore d'Angleterre pour servir de panthéon aux rois et de retraite spirituelle aux dames de la haute société et de la royauté.
L'ensemble est composé de l'église, du monastère et des dépendances de clôture des nonnes cisterciennes, avec une enceinte crénelée leur servant de protection. L'église possède un chevet à cinq absides, un transept et trois nefs. Le coro de clôture est situé dans la nef centrale, à côté du panthéon des rois et de leurs conjointes. La nef de l'Évangile était réservée au panthéon des Infants et celle de l'Épître, aux nonnes. La porte de la sacristie est à remarquer, pour la facture arabe de sa décoration. La salle capitulaire, austère (comme il appartient à l'ordre cistercien), expose la bannière des Navas.
Segovia
Scrutant la Sierra de Guadarrama depuis son promontoire rocheux au confluent des rivières Eresma et Clamores, la vieille ville de Ségovie et son aqueduc romain figurent sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Bijou d'ingénierie, l'aqueduc dont les 163 arches couronnent la place de l'Azoguejo date de l'an 50 de l'ère chrétienne. Les lourds blocs de granit qui dessinent sa double arcature n'ont été scellés par aucun mortier... Haut-lieu militaire sous l'empire, cette place forte gagne sa magnificence au cours du Moyen-Age. Située sur les trajets de transhumance et devenu de fait un important centre du commerce de la laine et des manufactures textiles, Segovia jouit alors également du prestige d'accueillir la cour des Trastamara, dynastie royale qui occupa à maintes reprises les trônes de Castille, d'Aragon-Catalogne, de Navarre et de Naples. La richesse patrimoniale de la ville est à la mesure de leur influence. La forteresse de l'alcazar (XI-XVIè) domine la cité, formant l'étrave d'un vaste ensemble défensif. Au XVIIIè, Charles II y établit le collège royal d'artillerie, la première académie militaire d'Espagne. Dans la cale de ce symbolique vaisseau qui aurait l'aqueduc pour gouverne, une palanquée d'édifices romans - San Juan de los Caballeros, San Esteban, San Martin, San Millan -, la cathédrale Santa Maria dont les flèches gothiques, figurent une armée de mâts et une profusion de demeures seigneuriales : maison de los Picos, tour de Lozoya ou les palais du quartier des Chevaliers.

L'Aqueduc Romain
Le grand acueducto (aqueduc) romain, construit au 1er siècle av. J.-C, amenait l'eau depuis une source située à 15 km. Dominant la Plaza de Azoguejo, dans la partie basse de la ville, les 166 arcs en granit de ce remarquable édifice de 800m de longueur et de 30m de hauteur, réalisé sans mortier, n'ont pas bougé d'un pouce pendant des siècles - aujourd'hui, hélas, la pollution commence à les détériorer.

La Cathédrale
En 1525, commença la construction de la cathédrale, sur ordre de Carlos Quinto. Elle durera plus de 200 ans. Il s'agit du bâtiment de style gothique tardif le plus important d'Espagne. A l'extérieur, dômes, arcs-boutants et pinacles se dressent vers le ciel alors qu'à l'intérieur, de nombreux autels de marbre vert ornent le coro (choeur). Les salles situées autour des cloîtres abritent le musée de la cathédrale, tandis que sur un côté, un campanile domine l'ensemble de l'édifice.

L'Alcazar
Perché sur son éperon barré, la position est stratégique pour le féérique Alcazar de Segovia. Situé à l'une des extrémités de la crête rocheuse, opposé à l'aqueduc, l'Alcazar de Ségovie, avec ses tours effilées et ses toits en pente, est encore plus remarquable. Ce château étage, utilisé comme modèle par Disneyland, fut en grande partie reconstruit en 1862 après un incendie. Bâti au cours du 14è et du 15è siècle il a servi un moment de résidence royale. L'intérieur mérite le détour pour ses dorures, ses frises de style mudéjar, ses tableaux, son mobilier et sa vue sur les environs. Si 141 marches ne vous effraient pas, le panorama est encore plus beau du haut de la tour.

Iglesia de la Vera Cruz
Sous les remparts et à l'extérieur de la ville se dresse l'un des bâtiments ecclésiastiques les plus remarquables d'Espagne, l'Iglesia de la Vera Cruz. Unique en Europe, cette basilique circulaire dodécagonale - à 12 faces - a été construite à la fin du 12ème siècle par l'Ordres du Saint-Sépulcre d'après les plans du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Consacrée en 1208, comme l'indique la dédicace latine sur la composition du portail d'entrée, l'église-rotonde, de style roman, est constituée d'un vaisseau central à 2 niveaux et d'un bas côté annulaire. Depuis 1531, elle est rattachée à l'Ordre de Malte, dépendant de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem, qui se charge de son entretien. Son clocher et sa sacristie sont des constructions plus tardives.
Salamanque
Inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, cette ville jeune et festive implantée à 200 km au nord-ouest de Madrid doit sa popularité à sa prestigieuse université qui accueille les étudiants depuis 1218. Colonie ibère prise par le Carthaginois Hannibal, Salamanca passa ensuite dans le giron romain avant de tomber sous la domination maure. Sa reconquête fut difficile et ce n'est qu'au XIè siècle, avec la soumission de Tolède par Alphonse VI, que les conflits qui le meurtrissaient régulièrement cessèrent. Le prestige culturel qui auréole Salamanque date du XIIème siècle, avec la création de l'une des plus anciennes universités d'Europe avec celles de Bologne, Paris et Oxford. De nos jours encore, la vieille ville qui déroule ses quartiers monumentaux du pont romain à la porte de Zamora, fait figure de foyer continuel de progrès. Studieuse mais aussi gaie, la vie Salmantine se goûte Plaza Mayor où l'animation est constante. Cette grande place baroque conçue par Churriguera voisine avec le collège des Jésuites de la Clerecia et son magnifique cloître baroque, face à la Casa de las Conchas dont la façade s'orne de 300 coquilles, le symbole jacquaire. Connecté à la rue des Libraires par un majestueux portail, le Patio des Ecoles ouvre sur la façade plateresque de l'université qui abrite une inestimable bibliothèque, riche en traités de littérature et d'art. De là, la place Anaya n'est pas loin, les cathédrales - la Nouvelle (XVIè) et l'Ancienne (XII-XIIIè) - ne faisant en réalité qu'une.

Université de Salamanca
L'université de Salamanca a été fondée au 13ème siècle. Renommée pour sa liberté de pensée et la qualité de ses enseignements académique, elle devient rapidement l'un des centres intellectuels d'Europe. Elle rayonne pendant plus de 5 siècles, son influence n'étant affaiblie que par les attaques de l'extrême cléricalisme du 18è siècle et les déprédations causées par les troupes napoléoniennes. Aujourd'hui, même si elle est éclipsée par les universités de Madrid et de Barcelona, elle conserve tout son prestige et sa réputation, ainsi que la loyauté des étudiants hispanophones étrangers, qui semblent la préférer aux autres espagnoles.
Du petit Patio de Las Esculas, qui jouxte une belle cour, juste devant l'entrée principale de l'université, vous pourrez admirer la façade plateresque (1534) de l'édifice, ornée de rinceaux, d'écus et de médaillons - celui du centre représente les Reyes Catolicos (Rois Catholiques), Isabel et Fernando. Essayer de repérer un petit crapaud sculpté : on dit que si vous le trouvez sous y être aidé, cela porte chance (si vous êtes tenté de triches, regardez sur le pilastre droit, à peu près à mi-hauteur...).
L'entrée mène dans une cour, entourée par les amphithéâtres toujours utilisés. De là, vous pouvez explorer le reste des bâtiments, notamment la Aula Fray Luis de Leon, une salle de classe qui a conservée ses bancs d'origine. Lorsque Fray Luis - contemplatif, poète mystique et écrivain humanistes de l'ordre des augustins - revint enseigner en 1577 après 5 ans passés aux mains de l'Inquisition pour une querelle l'opposant aux Dominicains sur ses traductions et ses commentaires de textes saints, il commença son cours par ces mots : " Dicebamus hesterna die... " (" Comme nous le disions hier ..."). A l'étage se trouve une bibliothèque du 18ème siècle, qui contient quelques 40 000 incunabula (incunables) ainsi que des ouvrages des 16ème, 17ème et 18ème siècles.

Cathédrales et Alentours
Les entrées de la Catedral Nueva (Nouvelle Cathédrale), juste derrière l'université, sont également de style plateresque. Commencé en 1513, l'édifice est destiné à remplacer la Catedral Vieja (Ancienne Cathédrale) romane, devenue trop petite, tout en ajoutant au prestige de la ville. LE contraste entre les 2 bâtiments - l'un ornée et flamboyant, l'autre simple et sobre - donne à l'ensemble un charme particulier. La majeure partie de la Catedral Nueva a été achevée vers 1560, avec des ajouts baroques ultérieurs. Par une porte située dans l'aile sud, on pénètre dans l'impressionnante Catedral Vieja, si lumineuse. Derrière le maître-autel se trouve l'immense retable réalisé par Dello di Nicolo Delli - aussi appelé Nicolas Fiorentino - qui exécuta plus tôt les fresques du Jugement dernier (1445) de l'abside. Ce retable comprend 53 panneaux illustrant des scènes de la vie du Christ et de la Vierge. Le cloître attenant est entouré de chapelles qui servirent souvent de salles de conférences pour le trop-plein d'étudiants de l'université. Ne manquez pas d'admirer la plus belle, la Capilla de Anaya, avec ses 2 gisants en albâtre et son étrange petit orgue, que l'on dit être le plus ancien d'Europe. Derrière la cathédrale, le Museo Art Nouveau y Art Deco abrite diverses collections, dont des verreries et pâtes de verre, de la porcelaine, des lampes et du mobilier, mais c'est le bâtiment du début du 20ème siècle, la Casa Lis qui attire les regards. De style Moderniste, il est inondé de lumière, grâce à ses grandes verrières ornées de motifs aux couleurs vives.

Autres Eglises
Plus à l'Est, le Convento de San Esteban s'enorgueillit d'une façade plateresque, d'un portique et de cloitres de style proto-Renaissance du 16ème siècle. A l'intérieur, le retable baroque réalisé par José Churriguera est une véritable débauche de colonnes, de statues et d'ornements.
D'autres cloitres, sans doute les plus beaux de Salamanca, se cachent derrières les murs du Convento de las Duenas. De l'étage vous aurez une belle vue sur la cathédrale et la ville, qui se découpe au-dessus des toits des cloîtres.
Au nord, le Convento de Santa Clara conserve de nombreux trésors, dont certains furent redécouverts dans les années 1980. La trouvaille la plus spectaculaire fut le plafond de l'église, réalisé au 14ème siècle et décoré des châteaux et des lions de Castille et de León.
León, la " lionne " du royaume asturléonais
Sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, León mérite une halte. Célèbre pour ses processions de la semaine Sainte, la ville détient un trésor : la Pulchra Leonina et San Isidoro, basilique et panthéon royal.
De la Legio Septima qui établit ici son cantonnement, il ne reste aucun vestige. Mais sa présence permet d'établir un lien avec les mines à ciel ouvert de Las Médulas dont le paysage est inscrit au patrimoine mondial par l'Unesco. Ce camp était destiné à contrôler et assurer la sécurité du transport de l'or. Léon se trouvant opportunément sur le tracé de l'antique route de l'argent et donc en lien direct avec le plus grand centre d'exploitation aurifère de l'Empire romain, situé dans la proche région du Bierzo... Les exemples les plus remarquables du passé de cette ancienne place forte ne sont pas antiques, mais médiévaux. Sa cathédrale, familièrement surnommée " Pulchra leonina " - un jeu de mot à double sens signifiant " Belle Lionne " et " Belle Léonaise " - est l'une des grandes cathédrales du gothique espagnol. Ses trois nefs sont percées de baies portant 1765m2 de vitraux réalisés entre le 13ème siècle et les 20ème siècle. Enkystée dans un pan de rempart, la basilique de San Isidoro recèle de sublimes peintures romanes. Le décor divin de sa crypte est en adéquation avec son rang : le Panteon Real veille sur les sépultures d'une vingtaine de souverain. A voir aussi : San Marco, ancien couvent-hôpital de pèlerins (12ème siècle), le palais de los Guzmanes et la Casa Botines signée Gaudi (1891).

Les édifices de León témoignent de la façon dont l'architecture romaine française a franchi les Pyrénées et traversé le nord de l'Espagne, dans le sillage des pèlerins qui empruntaient le Camino de Santiago. León constituait l'une des grandes étapes de ce chemin de St Jacques. Les pèlerins allaient se recueillir dans la cathédrale fondée en 1255, et se reposer avant d'aborder l'un des tronçons les plus difficiles de leur route jusqu'à Saint Jacques de Compostelle.

La cathédrale
Avec ses arcs-boutants et ses rosaces, la cathédrale élancée aurait pu venir de France. Deux tours s'élèvent au dessus du portail principal orné de scènes du Jugement dernier. A l'intérieur, de magnifiques vitraux accusent eux, leur similitude des églises gothiques françaises, sauf qu'ici les roses et les bleus pâles sont remplacés par des rouges et des jaunes éclatants. Un petit musée diocésain se visite.

San Isidro
A 10 minutes à pied, au nord-ouest du vieux quartier se trouve la basilique de San Isidro, construit entre le 11ème siècle et le 13ème siècle. L'église, aux arcs mauresques, fut bâtie après le Panteon, l'un des plus anciens édifices romans d'Espagne, commandité par Fernando I pour servir de mausolée. Les piliers soutiennent une voûte recouverte de peintures du 12ème siècle illustrant la Bible, le Christ Pantocrator et ses évangélistes, entourées d'ornements. Les scènes rurales représentant les mois de l'année sont aussi fraîches qu'au premier jour.

Monasterio de San Marcos
Encore plus à l'Ouest, et à l'extérieur du quartier médiéval de León, s'élève le Monasterio de San Marcos. Fondé en 1168 pour servir de gite aux pèlerins, il fut reconstruit au 16ème siècle pour devenir le quartier général des chevaliers de Santiago (repérez Saint Jacques terrassant les Maures au dessus du portail principal). Derrière l'extravagante façade plateresque se cache un beau cloître, qui fait la partie du Parador Hostal San Marcos. L'église du monastère est toujours ouverte aux visiteurs.

Musac
Prix Mies van der Robe 2007, le museo de Arte Contemporanero de Castilla y León - 21 000m2 de collections permanentes et temporaires, accueille toutes les formes d'expression, reflète les centre d'intérêt communs de l'art et l'architecture et crée un dialogue entre spectateurs et oeuvres. Les vitrages multicolores de la façade font écho à ceux de la cathédrale.
Quirosimo : 4.56/5 (18 avis

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